Les filles des autres – AMY GENTRY
A l’âge de 13 ans, Julie est kidnappée chez elle, une nuit, sous les yeux de sa petite sœur, Jane. Elle n’a jamais été retrouvée, ni l’homme qui l’avait enlevée. Huit ans plus tard, elle sonne chez ses parents. Après la surprise de la revoir, Anna, sa mère, s’interroge sur la jeune fille : est-ce vraiment Julie ?
Bon, j’ai dévoré ce livre en quelques jours seulement ! L’auteure, dont c’est le 1er livre, écrit d’une manière très fluide et laisse la tension monter au fur et à mesure des pages. La narratrice est Anna, la mère, que l’on suit dans ses doutes et dans son enquête – de ce fait on découvre en même temps qu’elle les indices et explications. Certains chapitres racontent, d’un point de vue extérieur, des scènes de la vie de Julie ou d’autres personnages et nous transmettent ainsi également des informations sur ce qui s’est passé durant ces 8 dernières années – dont l’assemblage du puzzle ne fera qu’à la fin.
En effet, les 100 dernières pages nous donnent l’explication, et là, impossible de lâcher le livre avant de tout comprendre !
- Emotions : Surprise, effroi, peur, dégoût aussi, … belle palette d’un bon thriller ! Mais, plus que ça, ce livre explore les sentiments des personnages, le vide laissé par le décès d’un proche et les relations qui en découlent, comme par exemple entre Jane et sa mère.
- Action : Oui, quelques scènes d’actions, notamment dans la 2ème partie du livre…
- Suspens : Oui ! Qui est cette jeune femme ? Est ce Julie ? Que s’est il vraiment passé durant ces 8 années ?
Bon thriller, qui se lit facilement et nous entraîne dans le suspens et l’horreur.
EXTRAITS
« Une fois que la personne la plus importante de votre vie vous a quitté, peut-être que vous ne pouvez plus jamais vous sentir entier. Peut-être que vous êtes condamné à partir en morceaux, à être abandonné par vos propres tripes, peut-être que votre pied va se barrer en emportant votre cuisse, pourquoi pas ? Des choses plus étranges se sont déjà produites. »
« Nul besoin de voler de l’argent quand tout ce qu’il lui manquait pour gagner sa vie correctement, c’était un petit rectangle en plastique sur lequel on pouvait lire : » Mercedes Rodriguez, Californie, cheveux châtains, yeux bleus, vingt-quatre ans ». Et dire que cette petite chose se trouvait dans un sac ouvert, à moins d’un mètre d’elle. Si l’univers faisait preuve de miséricorde à son égard, qui était-elle pour refuser ?«