Le Chant du Rossignol – KRISTIN HANNAH
Fait assez rare pour moi, sauf énorme coup de cœur – ce qui est le cas!, j’ai lu ce roman une 2eme fois. Et quasiment 4 ans après ma première lecture, malgré mes souvenirs de l’intrigue principale, j’ai toujours autant apprécié cette histoire… et j’ai encore lâché ma p’tite larme !
Résumé
Le destin de deux sœurs, durant la seconde guerre mondiale, en France : Isabelle, l’intrépide, qui s’engage dans la résistante, et Vianne, qui tient plus que tout à protéger sa fille en attendant le retour de son mari parti se battre.
Mon avis littéraire
C’est un roman qui ne m’a pas laissé de répit ! Je l’ai dévoré à grande vitesse pour connaître le destin de ces deux sœurs. La 2nde guerre mondiale est un sujet souvent traité mais le point fort du livre est le point de vue de deux femmes en France, et l’attachement aux personnages.
Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander, comment moi j’aurais réagi en temps de guerre: aurais je été plus Vianne ou plus Isabelle ? Cela m’a donc amener donc à une réflexion plus grande que cette histoire, m’a questionné sur la collaboration et la résistance et le jugement des Français pendant cette période.
- Emotions : Vu le contexte de la guerre dans ce roman, les émotions et les larmes sont au RDV, sortez les mouchoirs 🙁
- Action : Pas de grandes scènes de batailles, ici la guerre est racontée du côté de la France et de deux femmes qui plus est. Mais cela n’empêche pas d’avoir des instants de grande bravoure !
- Suspens : Ce n’est pas un thriller, loin de là, mais beaucoup de suspens quand a l’avenir des deux personnages principaux. Surtout que le livre mélange des chapitres sur le passé et le présent, dans lesquels on devine que certaines choses se sont passées, ce qui donne encore plus de suspens au livre !
Pour finir, je conseille fortement ce livre qui est devenu un de mes coups de cœur ! Si vous cherchez un livre que vous n’allez plus lâcher dans les prochains jours : c’est le bon !
Extraits
« – Ils étaient cruels parce qu’on était en guerre contre eux, Isabelle. Pétain nous a évité de revivre ça. Il nous a protégés. Il a mis fin à la guerre. À présent, Antoine et tous nos hommes vont rentrer.
– Dans un monde où on doit dire Heil Hitler ? répliqua Isabelle d’un ton méprisant. « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. » C’est ce que de Gaulle a dit. Nous devons nous battre par tous les moyens possibles. Pour la France, V. Pour que la France reste la France. »
« – Tu devrais peut-être faire une pause. Laisser quelqu’un d’autre aller dans les montagnes à ta place.
Elle lui adressa un regard éloquent. Les gens disaient-ils des choses comme ça aux hommes ? Les femmes faisaient partie intégrante de la Résistance. Pourquoi les hommes ne pouvaient-ils pas concevoir cela ?«